Regarde en haut d'une crête, tu verras peut être un Papangue (Busard de Maillard) en chasse. La femelle a un plumage brun tacheté de blanc crème et le mâle noir et gris avec un ventre blanc. Il est facilement reconnaissable étant le seul rapace nichant à La Réunion, son bec crochu et ses puissants doigts munis de griffes (appelés serres) font de lui un redoutable prédateur. Il mange principalement des rats, lézards et petits oiseaux, vivants ou morts. Le Papangue est présent sur toute l’île sauf en haute altitude. Le mâle assure souvent seul le nourrissage de la femelle et des jeunes au nid. C’est une espèce endémique de La Réunion, c'est-à-dire qu’il n’existe nulle part ailleurs. C’est une espèce protégée (quand je dis qu’un oiseau est protégé, c’est qu’il est interdit de le capturer, de le chasser, ou le vendre, c’est un délit puni d’une forte amende ou de prison), car menacé, en effet il ne reste plus que quelques couples dans toute l’île.

Tu verras toujours cet oiseau en plein vol, car il ne se pose que sur son nid, c'est la Salangane des Mascareignes,  espèce endémique des Mascareignes, qui existe donc uniquement dans les Mascareignes (qui regroupent La Réunion, Madagascar, Maurice, Rodrigues, Seychelles et Comores).

Cousine des hirondelles, elle estde la famille des Martinets. La Salangane est impressionnante, elle  capture ses proies en vol, elle est insectivore et peut aller jusqu’à 3 000m d’altitude. C’est dans les falaises, les cavernes ou les ravines qu’elle construit son nid. Elle niche en colonie, c’est donc l’occasion de voir parfois des milliers de nids. Comment la repérer ? Ces ailes en faucilles (comme l’outil  pour les moissons), sont une des caractéristiques de la Salangane, ainsi que sa tâche blanche sur le croupion, pour le reste c’est un plumage brun à  noir qui l’habille.

Il est friand de chenilles, d’où  lui vient son joli nom d’échenilleur. C’est le Tuit-tuit, espèce endémique de La Réunion, c’est  à dire qu’il n’existe que sur notre île. C’est pour cela que je vais insister sur le fait que c’est une espèce protégée (quand je dis qu’un oiseau est protégé, c’est qu’il est interdit de le capturer, de le chasser ou le vendre, c’est un délit puni d’une forte amende ou de prison). Il y a 36 couples sur le site de la Roche écrite. Tu peux les observer bien que ce soit un oiseau très discret, tu reconnaîtras le mâle avec sa tête et son dos gris, son ventre blanc et ses ailes noires, quant à la femelle son dos est brun et son ventre blanc strié brun. La période de reproduction se déroule pendant l’été austral (décembre –avril) où la femelle pond 2 œufs. Il niche dans les forêts indigènes (végétation installée naturellement).

Cet oiseau se reconnaît à sa petite taille, son « gros ventre » et sa tâche orange sous le menton. C’est le
Tec-tec (Tarier de la Réunion) espèce endémique de La Réunion et protégée (quand je dis qu’un oiseau est protégé, c’est qu’il est interdit de le capturer, de le chasser ou le vendre, c’est un délit puni d’une forte amende ou de prison). Malin, il suit les randonneurs qui en marchant déplacent les cailloux pour laisser apparaître les insectes, le mets préféré des Tec-tec. Il est donc assez facile de le rencontrer lors de tes randonnées, il est en général dans les forêts entre 600 et 2800 m. La reproduction se fait entre septembre et janvier, où la femelle pond 2 à  4 œufs.

« Un jour, Ti Jean part se promener dans la forêt une cage à la main, comptant bien la remplir de jolis oiseaux. Il met alors de la colle sur les arbres et se retrouve vite avec une cage remplie. Quand tout à coup, il se rend compte qu’il est perdu dans la forêt… Apeuré, il prie la Vierge de lui venir en aide. La Vierge apparaît et aide Ti Jean, mais à une condition, qu’il relâche tous les oiseaux qu’il a capturé. Ti Jean relâche alors tous les oiseaux et guidé par l’oiseau la Vierge, il retrouve sa maison. »
 

Le Terpsiphone de Bourbon a plusieurs noms, zoizo la vierge, zoizo malheur pour la petite histoire et Chakouat pour son cri. Tu peux facilement le reconnaître, grâce à sa longue queue et ses ailes oranges-rousses. Ce qui différencie le mâle de la femelle c'est la couleur de leur tête, le mâle a un joli noir bleuté et la femelle est grise foncée, ils ont tous les deux le ventre gris. C’est un oiseau qui vit dans la forêt et en couple, il est insectivore (mange des insectes) et aussi surnommé Gobe-Mouche. Il est endémique de La Réunion et de plus protégé (quand je dis qu’un oiseau est protégé, c’est qu’il est interdit de le capturer, de le chasser, ou le vendre, c’est un délit puni d’une forte amende ou de prison).

Capturer pour son chant, le Merle Pays (Peï, Bulbul de La Réunion) s’est raréfié. C’est aujourd’hui une espèce protégée (quand je dis qu’un oiseau est protégé, c’est qu’il est interdit de le capturer, de le chasser ou le vendre, c’est un délit puni d’une forte amende ou de prison). On peut entendre son chant mélodieux en forêt dense et principalement dans les hauts. Il est aussi facile de le reconnaître avec son plumage gris cendré, son bec et ses pattes orange, ainsi que sa huppe. Il se reproduit aussi pendant l’été austral (décembre- avril). Le Merle peï mange essentiellement des insectes (insectivore) et des fruits (frugivore). C’est une espèce endémique de La Réunion.

Je suis vert et je porte des lunettes blanches, je suis l’Oiseau Lunettes Vert (zoizo vert, zoizo lunette). Pour avoir la chance de me rencontrer, il faut que tu ailles dans les hauts de La Réunion. Lui aussi se reproduit durant l’été austral (décembre- avril), il se nourrit de nectars (liquide sucré que l’on trouve dans les plantes : nectarivore), et parfois d’insectes et de fruits. C’est une espèce endémique de La Réunion et protégé.

J’ai de nombreux surnom, Tililit, Lilit, zoizo blanc, bec fin, je suis l’Oiseau Lunettes Gris. Mon plumage est gris ou brun et mon croupion blanc. On peut m'observer dans toute l’île. C'est un oiseau très mobile et bruyant car souvent en petits groupes. Il se reproduit durant l’été austral (décembre-avril), il est frugivore (mange des fruits) mais le nectar et les insectes font aussi partie de son alimentation. C’est une espèce endémique de La Réunion et protégée.