Oiseaux de La Réunion > Où observer nos oiseaux emblématiques ?

Principe général

L'observation des oiseaux, comme de tous les animaux sauvages, nécessite patience et chance. Il existe toutefois des lieux où l'on sait que telle espèce peut être présente et d'autres où elle ne l'est probablement jamais. En règle générale, plus le milieu est préservé des influences humaines (urbanisme, agriculture, etc.) et des espèces végétales exotiques, plus les chances d'observer des espèces indigènes voire endémiques sont élevées.

La date d'observation est également importante. Certaines espèces comme les Pétrels et Puffins sont totalement absentes de l'île à certaines périodes de l'année.



Passereaux forestiers

Répartition de l'abondance des passereaux forestiers

La plupart des forêts indigènes hébergent 5 des 6 passereaux forestiers endémiques :

  • Terpsiphone de Bourbon ("Zoizo la vierge" - Terpsisphone bourbonnensis)
  • Tarier de La Réunion ("Tec tec" - Saxicola tectes)
  • Bulbul de La Réunion ("Merle pays" - Hypsipetes borbonicus)
  • Oiseau lunettes vert ("Zoizo vert" - Zosterops olivaceus)
  • Oiseau lunettes gris ("Zoizo blanc" - Zosterops borbonicus)

Ce dernier, très abondant, peut être observé quasiment partout sur l'île, y compris dans des milieux urbains.

Enfin, l'Echenilleur de La Réunion ("Tuit-tuit" - Lalage newtoni), ne se rencontre que sur le massif de la Roche écrite, entre 1400m et 1800m d'altitude.

La période la plus favorable pour observer ces oiseaux, qui correspond à celle où leur activité est la plus intense, s'étend de septembre à janvier, de préférence tôt le matin.



Pétrels

Pétrels

L'observation des Pétrels de Barau (Pterodroma baraui) est possible depuis la côte de septembre à mars. En fin de journée, on peut les voir remonter le lit des principales rivières (Rivière St Etienne, Rivière des galets, Rivière St Denis, Rivière du mât...) pour rejoindre le massif du Piton des Neiges.

Le Pétrel noir de Bourbon (Pseudobulweria atterima) est quant à lui quasi-inobservable : totalement nocturne lors de son séjour sur l'île avec des effectifs extrêmement faibles. Il est juste possible d'entendre certains de ses cris au milieu de la nuit dans le fond de Grand-Bassin.

D'autres Procellariidés nicheurs, indigènes mais non endémiques, peuvent être observés lors de sorties côtières en bateau : Puffin tropical (Puffinus bailloni) et Puffin du Pacifique (Ardenna pacifica)



Papangue

Répartition de l'abondance du Papangue

Le Papangue est observable quasiment partout sur l'île et très facilement reconnaissable. Mais ses effectifs relativement faibles et sa grande mobilité rendent difficile les prévisions de rencontre.

La zone de La Caroline-Libéria à Bras-Panon, au niveau des lignes électriques, constitue toutefois une zone où la densité de couples est suffisamment élevée pour espérer en observer assez facilement. La SEOR y effectue des suivis de cette espèce depuis de nombreuses années, et certains individus comportent des marques colorées sur les ailes (n'hésitez pas à nous les signaler !). Les flancs du Dimitile et La Grande Chaloupe sont également des zones historiquement assez fréquentées par cette espèce.



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