Cormoran africain

Phalacrocorax africanus
OrdrePélécaniformes
FamillePhalacrocoracidés
BIOMETRIE
Taille60 cm
Poids585 g
Statut de conservation UICN
EX EW CR EN VU NT LC NE
DistributionAfrique et Madagascar. Disparu à La Réunion
IDENTIFICATION

Son plumage est noir, avec sur les ailes et les épaules, des couvertures argentées, ponctuées de noir. Il possède une longue queue et une crête courte. Entre le bec et l'œil, sa peau déplumée est jaunâtre; son œil est rouge. Son bec varie entre le jaune et le jaune-orangé ; il est assez long avec un petit crochet à son extrémité. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel, cependant, les juvéniles et les adultes non-reproducteurs sont plus bruns, avec un ventre blanc moucheté de brun et sans jaune sur la face. « Les cormorans sont de la grosseur d’un canard et ont même figure, hors qu’ils ont le col un peu plus long. » (Feuilley, 1704)

HABITAT

Le Cormoran africain niche près des marécages et plans d'eau douce, ou près des zones côtières abritées (estuaires, baies côtières, mangroves...). A La Réunion il était surtout présent à l’Etang du Gol et sur la Rivière d’Abord.

COMPORTEMENT

Le Cormoran africain, moins sociable que les autres espèces de Cormoran, vit habituellement seul ou en petits groupes en dehors de la saison de reproduction. Généralement silencieux, cet oiseau peut émettre des cris caquetants lorsqu'il est en colonies. Il est capable de plonger à de très grandes profondeurs, mais comme tous les Cormorans, il a un plumage perméable. Aussi, il étend régulièrement ses ailes au soleil, dans une position caractéristique, pour se sécher.

REPRODUCTION

La période de reproduction est variable selon les zones. Elle se fait au sein de colonies. Il pond de 2 à 4 œufs blancs légèrement teintés de vert ou de bleu. Les 2 parents couvent le nid fait de brindilles posées sur un arbre ou directement au sol. Après 24 jours, les œufs éclosent, libérant des oisillons nus et aveugles rapidement recouverts de duvet noir..

REGIME ALIMENTAIRE

Il est essentiellement piscivore, mais il peut consommer aussi des grenouilles, des insectes aquatiques, des crustacés voire même des oisillons.

STATUT

Sa présence dans l’île est rapportée par Dubois en 1672-73 et par Feuilley en 1705. Des ossements ont été retrouvés à l’île Maurice (bien que l’oiseau n’est jamais été vraiment signalé par les premiers observateurs). On a ainsi pu déterminer qu’il s’agissait de Phalacrocorax africanus, et on suppose qu’il s’agit pour les deux îles de la sous-espèce pictilis présente à Madagascar. Eteinte de l’île sans doute au début du 18ème siècle. Référence consultée Cheke, A. & Hume, J. 2008. Lost land of the dodo. T&AD Poyser. 275 pp.

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