Flamant rose

Phoenicopterus roseus
Flamant rose
OrdrePhoenicopteriformes
FamillePhoenicoptéridés
BIOMETRIE
Taille120 - 145 cm
Poids2100 - 4100 g
Envergure140 - 170 cm
Statut de conservation UICN
EX EW CR EN VU NT LC NE
DistributionMadagascar, Afrique. Disparu de La Réunion
IDENTIFICATION

« Ils sont comme des dindes ; leurs pattes font 5 à 6 pieds de long, et le cou autant. » Dellon (1685) “Ce sont de grands oiseaux de la hauteur d’un homme à cause de leur cou et de leurs jambes qui sont très grandes. Ils ont le corps gros comme des oies et le plumage blanc et noir au bout des ailes” Dubois (1674) Leur plumage est blanc avec des nuances roses. Les couvertures alaires sont rouges et les rémiges noires. Le bec est rose chair clair avec uniquement le bout noir. Les pattes sont entièrement rose chair sans rouge aux articulations des genoux (contrairement au flamant du Chili P.chilensis). Le plumage est plus blanc que chair (contrairement au flamant des Caraïbes P.ruber). En vol, les ailes, assez courtes, paraissent rouges, les pattes et le cou sont étendus à l’horizontale. Les juvéniles sont blancs à nuance gris brunâtre, sans rouge.

HABITAT

“Les flamants se gardent ordinairement dans les étangs ou dans les bassins, et surtout à l’Etang du Gaulle (=Gol) ou à la Rivière d’Abord.” Feuilley (1705) On les trouve généralement dans les lagunes, lacs, rivages vaseux peu profonds, marais salants, estuaires, baies. A La Réunion, ils étaient nombreux dans les étangs de la côte ouest.

COMPORTEMENT

Niche en colonies très denses. Craint les dérangements. Cancanement sonore proche de celui de l’oie. Braiement grave, sonore.

REPRODUCTION

Petit dôme de boue en eau peu profonde, à l’abri des prédateurs terrestres. 1 ponte par an en avril mai. 1 œuf par couvée.

REGIME ALIMENTAIRE

« Ils ne vivent que de marécages ou de petits poissons. » Feuilley (1705)

STATUT

Connu d’après les descriptions de Dellon (1685), Dubois (1674), Feuilley (1705). Des ossements ont été retrouvés dans le marais de l’Ermitage, commune de Saint-Paul. Etait présent à Maurice, à La Réunion et occasionnellement à Rodrigues. Il est possible que la même population effectuait des mouvements entre ces îles et peut-être même Madagascar où il niche toujours. Disparu de l’île Maurice vers 1770 et de La Réunion vers 1730. (A.Cheke) Référence consultée Cheke, A. & Hume, J. 2008. Lost land of the dodo. T&AD Poyser. 275 pp.

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