Huppe de Bourbon

Fregilupus varius
OrdrePassériformes
FamilleSturnidés
BIOMETRIE
Taille29 cm
Poids
Statut de conservation UICN
EX EW CR EN VU NT LC NE
DistributionEndémique de La Réunion. Eteint
IDENTIFICATION

Taille : 29 cm (aile 14,8 cm – queue 12,2 cm – bec 2,8 cm – tarse 4 cm) « Huppes ou Callendres ayant un bouquet blanc sur la tête, le reste du plumage blanc et gris, le bec long et les pieds comme oiseau de rapine. Ils sont un peu moins gros que les pigeonneaux. » Dubois (1674) “un peu plus grande que le merle blanc [Coracina newtoni], avec une huppe blanche sur la tête pour le mâle, les ailes gris noirâtre sur la partie supérieure, le bec et le pied jaunâtres.” de Cordemy (1910) « La huppe est de taille plus forte que celle d’Europe et de forme plus massive ; elle rappelle davantage le Martin triste (Acridotheres tristis L.) dont elle a les pattes vigoureuses […]. Son bec […] ressemble aussi par sa forme à un bec d’Acridotheres, tout en étant relativement un peu plus allongé. […] L’oiseau adulte a les parties supérieures du corps d’un brun cendré qui se nuance de roux sur les reins, le croupion et les sous-caudales, la queue et les ailes d’un brun plus franc et plus froncé, tirant au noirâtre […]. La tête est d’un gris cendré clair contrastant avec la teinte du manteau et surmontée d’une huppe ou plutôt d’une sorte de crinière formée de plumes à barbe très écartées […]. A la base de cette huppe, sur les sourcils et sur les joues, le gris passe au blanc pur, qui s’étend également sous le menton, tandis que les côtés du cou et la région des oreilles sont un peu nuancés de gris. Il en est de même des côtés de la poitrine et de l’abdomen dont le milieu est blanc presque pur. Au contraire, toute la région postérieure de l’abdomen, à partir des pattes, et les couvertures inférieures de la queue offrent une teinte roux cendré, isabelle […]. Les couvertures inférieures des ailes et les plumes axillaires sont au contraire d’un blanc immaculé. Le bec et les pattes sont d’un jaune citron vif. Les yeux, d’après Vieillot, auraient été d’un brun bleuâtre. » Milne-Edwards et Oustalet (1893)

HABITAT

« [cette espèce] vit en grandes bandes à Bourbon [Réunion] où elle fréquente les lieux humides et les marais, et cause de grands dommages aux caféiers” Levaillant (1807)

REGIME ALIMENTAIRE

“Mon ami Marcelin Sauzier m’en a apporté quatre [Huppes de Bourbon] vivantes de Bourbon en mai 1835. Elles mangent de tout.” Desjardins (1836) « Dans ma volière sa nourriture consiste en bananes, pommes de terre, et choux-choux [Sechium edule, bouillis]. Mais quand il est livré à son propre instinct, il doit, comme les autres habitants ailés de la forêt, manger des insectes comme le font ses compagnons dans la forêt, le Bulbul de la Réunion (Hypsipetes olivaceous) [aujourd’hui H. borbonicus], et comme ont l’habitude de le faire la plupart des oiseaux frugivores.” de Cordemy (1910)

STATUT

Commun jusqu’à la fin des années 1840. Il a disparu rapidement et la dernière mention de cette espèce date des années 1850. Il a cohabité avec plusieurs prédateurs et concurrents introduits et potentiellement dangereux comme : le Rat noir Rattus rattus et le Martin triste Acridotheres tristis, pendant des décennies aussi, il est plus probable qu’une maladie ait été à l’origine de son extinction. (A.Cheke) Connue grâce à de nombreuses descriptions et dessins, des ossements, 2 oiseaux conservés dans de l’alcool (précédemment disséqués) et 18 oiseaux naturalisés. Référence consultée Cheke, A. & Hume, J. 2008. Lost land of the dodo. T&AD Poyser. 275 pp. Illustration ancienne J.G. KEULEMANS in W. ROTHSCHILD, 1907 Extinct Birds London

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